Le locataire peut résilier son bail à tout moment sans avoir à motiver sa décision. Cependant, une fois son préavis envoyé, le locataire qui souhaite revenir sur sa décision peut toujours adresser une lettre d’annulation de préavis à son propriétaire. Ce dernier sera libre de refuser la demande et de demander le départ du locataire.
Informer son bailleur soit par lettre recommandée avec avis de réception, soit par acte d’huissier ou remise en mains propres contre récépissé ou émargement. Il doit être donné par les deux conjoints si le logement est occupé par un couple marié ou par les deux concubins s’ils sont signataires d’un Pacs.
Permettre un droit de visite à votre bailleur en vue de présenter le logement à des candidats locataires sous certaines conditions d’acceptation. Se mettre d’accord sur les heures de visites, les jours ouvrables excluent les dimanches et jours fériés, mais pas le samedi. Le bailleur ne peut absolument pas rentrer dans le logement en l’absence du locataire, et ce même si l’heure de visite est respectée et il ne peut pas non plus obliger ce dernier à lui laisser un jeu de clefs.
Respecter le délai de préavis correspondant à votre location. Dans certains cas, le locataire bénéficie d’un préavis locatif réduit à un mois, notamment lorsque le logement est situé en zone tendue.
À SAVOIR! La loi Alur et la loi Macron autorisent le locataire à quitter son logement après un préavis d’un mois seulement dans les conditions suivantes :
- logement situé en zone tendue
- Mutation professionnelle
- Licenciement
- Nouvel emploi suite à un licenciement
- Obtention d’un premier emploi
- État de santé justifiant un changement de domicile
- Bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé
- Bénéficiaire du RSA
- Accessibilité à un logement à caractère social
En location annuelle vide ou meublée, la législation est plus souple pour un locataire souhaitant donner congé à son propriétaire que dans le cas inverse.
